Mercredi 28 octobre 2015
G. Aujourd’hui c’est
moi qui te salue en premier.
S. Merci cher Gannesh’.
G. Ne t’attarde pas sur tes troubles intérieurs.
S. Tu les ressens ?
G. Oui bien sûr. C’est une belle occasion pour toi de travailler sur toi, sur
tes peurs.
S. Nous sommes en train de
« tester » mon compagnon F. et moi le vieil adage qui dit
« donner et vous recevrez ».
Il est très interpellé du fait qu’il a le sentiment d’avoir beaucoup, beaucoup donné (il a été pendant trois ans à la tête d’un grand mouvement caritatif de manière bénévole), et que tout lui a été enlevé. Il se retrouve démuni de tout (matériellement). Pour ma part, je partage tout avec lui, je donne sans compter, et le trouble m’envahit.
Je n’ai pas la réponse en moi, car je doute de la justesse de mon don par moments.
Il est très interpellé du fait qu’il a le sentiment d’avoir beaucoup, beaucoup donné (il a été pendant trois ans à la tête d’un grand mouvement caritatif de manière bénévole), et que tout lui a été enlevé. Il se retrouve démuni de tout (matériellement). Pour ma part, je partage tout avec lui, je donne sans compter, et le trouble m’envahit.
Je n’ai pas la réponse en moi, car je doute de la justesse de mon don par moments.
G. Petite « S », il y a plusieurs aspects que tu dois voir dans cette
situation. Elle est faite de beaucoup de paradoxes.
Lorsque tu ouvres ta maison et ton cœur, les portes et les fenêtres doivent rester ouvertes.
Ensuite laisse la confiance agir.
Les forces du mouvement finissent toujours par arriver.
Ainsi, ta force intérieure, celle qui alimente ton émanation, doit être soutenue.
Lorsque tu ouvres ta maison et ton cœur, les portes et les fenêtres doivent rester ouvertes.
Ensuite laisse la confiance agir.
Les forces du mouvement finissent toujours par arriver.
Ainsi, ta force intérieure, celle qui alimente ton émanation, doit être soutenue.
S. Oui, je suis d’accord, mais qu’en est-il du « donnez et vous
recevrez » ?
G. Ne vois-tu pas tous les progrès que tu as accomplis ? Ne vois-tu pas
que tu baignes dans un bain d’amour et de tendresse quotidien ?
S. Oui bien-sûr, mais là je ressens une évolution qui doit se manifester, et
comme je n’en ai pas la visibilité cela me perturbe.
G. Et bien oui, c’est toujours le même symptôme, tant que tu ne l’auras pas vu
en toi, cela reviendra inlassablement.
Tu le reconnais ?
Tu le reconnais ?
S. Oui, c’est l’attente d’un évènement qui ne dépend pas de moi mais qui
m’affecte, disons me touche, me concerne.
G. Oui, tu te mets en attente, alors que tu sais pertinemment les vertus de la
vie dans l’instant.
Chaque fois que tu fais une projection dans le futur,
chaque fois que tu voudrais que cela soit autrement, tu crées la discorde en
toi.
Alors reviens à ton centre, à l’instant, aux vertus, à l’émanation d’amour.
Alors reviens à ton centre, à l’instant, aux vertus, à l’émanation d’amour.
S. Oui, oui, oui !
G. Chut ! Ne râle pas !
S. Tu me fais sourire.
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